• Théâtre dans la classe des petits

     Un jour, Petit Babaji s'en va, d'un bon pas, dans la jungle. En chemin, il rencontre un tigre qui lui dit : Petit Babaji, je vais te manger ! Houlala, que va-t-il se passer ? Un très joli conte indien de Helen Bannerman, illustré par Fred Marcellino et joué par les élèves de PS et MS...

     

    Théâtre  dans la classe des petits

    Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Petit Babaji. Sa maman s’appelait Mamaji. Son papa s’appelait Papaji. Un jour, Mamaji fit pour Petit Babaji un très beau petit manteau violet et un très beau petit pantalon bleu. Au bazar, Papaji lui acheta un beau parapluie vert et de très jolies chaussures rouges. Et, comme ça, Petit Babaji était vraiment...magnifique !

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    Avec tous ses jolis habits, il s’en alla se promener dans la jungle. Et voici qu’en marchant il rencontra un tigre. Et le tigre lui dit : "Petit Babaji, je vais te manger !"

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    Petit Babaji fit : " Oh ! s’il te plait, Monsieur le Tigre ne me mange pas ! En échange, je te donne mon très beau manteau rouge." Et le tigre répondit : " Bon, cette fois-ci, je ne te mange pas… Mais dépêche-toi de me donner ton manteau !"  Alors, le tigre mit le très beau petit manteau violet du pauvre Petit Babaji et s’éloigna en déclarant : " Maintenant, je suis le Tigre, le plus magnifique des tigres de la jungle !"

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    Petit Babaji continua son chemin. Et voilà qu’il rencontra un autre tigre, qui lui dit: " Petit Babaji, je vais te manger !" Petit Babaji fit : - Oh ! s’il te plaît, Monsieur le Tigre, ne me mange pas ! En échange je te donne mon très beau petit pantalon bleu.

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    Et le tigre répondit: " Bon, cette fois-ci, je ne te mange pas… Mais dépêche-toi de me donner ton pantalon !" Alors, le tigre mit le très beau petit pantalon bleu du pauvre Petit Babaji et s’éloigna en déclarant : "Maintenant, c’est moi le Tigre, le plus magnifique des tigres de la jungle !"

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     Petit Babaji continua son chemin. Et voilà qu’il rencontra encore un autre tigre, qui lui dit :" Petit Babaji, je vais te manger !" Petit Babaji fit : " Oh ! s’il te plaît, Monsieur le Tigre, ne me mange pas ! En échange, je te donne mes très jolies chaussures rouges." Et le tigre répondit : " Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec des chaussures, tu vois bien que j’ai quatre pattes !"

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     Petit Babaji dit : "Tu peux les porter sur tes oreilles.

    - C’est une bonne idée ! Dit le tigre. Dépêche-toi de me les donner… Pour cette fois, je ne te mange pas !" Alors, le tigre mit les très jolies chaussures rouges du pauvre Petit Babaji et s’éloigna en déclarant : "Maintenant, c’est vraiment moi le Tigre, le plus magnifique des tigres de la jungle !"

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    Petit Babaji continua son chemin. Et voilà qu’il rencontra un quatrième tigre, qui lui dit : "Petit Babaji, je vais te manger !" Petit Babaji fit : "Oh ! s’il te plaît, Monsieur le Tigre, ne me mange pas ! En échange, je te donne mon ravissant parapluie vert."

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    Et le tigre répondit : " Comment veux-tu que je porte un parapluie, tu vois bien que je marche à quatre pattes !

    - Tu peux l’accrocher à ta queue, dit Petit Babaji.

    - Tu as raison ! Dépêche-toi de me le donner, et je ne te mange pas, cette fois !" Alors, le tigre prit le ravissant parapluie vert du pauvre petit Babaji, et il s’éloigna en déclarant : " Maintenant, pas de doute, c’est moi le Tigre, le plus magnifique des tigres de la jungle !"

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    Et le pauvre Petit Babaji s’en alla en pleurant, parce que les méchants tigres lui avaient tout pris. Quelques instant plus tard, il entendit un terrible « gr-r-r-r-r-rrrrr ! »

     "Oulala ! Fit Petit Babaji, les tigres sont de retour pour me manger ! Qu’est-ce que je vais faire ?" Il fila se cacher derrière un grand palmier pour voir ce qui se passait.

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     Et c’est alors qu’il aperçut les tigres en train de se disputer. Chacun voulait être le plus magnifique des tigres de la jungle. Après s’être débarrassés des habits et du parapluie, ils se bagarrèrent de plus en plus fort.

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    Les tigres culbutèrent et roulèrent jusqu’au pied du grand palmier. Petit Babaji ramassa vite ses habits et se sauva derrière son parapluie.

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     Les tigres, que se tenaient par la queue, s’emmêlèrent et s’enroulèrent peu à peu autour de l’arbre. De très loin, Petit Babaji se mit à crier : " Hé ! Ho ! Les tigres ! Vous avez enlevé vos jolis habits ? Vous n’en voulez plus ?"  Les tigres firent seulement : "Gr-r-rrrrr !"

     Petit Babaji continua : " Dites-le si vous les voulez… Sinon je les reprends !" Comme ils ne voulaient pas se lâcher la queue, les tigres répétèrent : " Gr-r-r-r-rrrrrr !"

     Alors Petit Babaji remit tous ses jolis habits et s’en alla d’un bon pas. Les tigres étaient de plus en plus furieux. Mais pas question pour eux de se lâcher la queue ! Les tigres étaient tellement furieux que, pour s’entre-dévorer à qui mieux mieux, ils se mirent à tourner autour du palmier. De plus en plus vite, de plus en plus vite… Les tigres tournaient et tournaient si vite que, bientôt, on ne vit plus rien d’autre qu’un tourbillon qui tourbillonnait. De plus en plus vite, de plus en plus vite…A la fin, les tigres avaient tous disparu. Et tout autour de l’arbre il ne resta plus qu’un peu de beurre fondu.

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    Peu de temps après, Papaji passait justement par là, avec un énorme pot de cuivre dans les bras. Il se dit : « C’est Mamaji qui sera contente quand je lui rapporterai tout ce beurre fondu ! Avec ça, elle va nous préparer un bon repas. » Et, aussitôt, il remplit son pot.

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     Eh oui ! Mamaji fut ravie. Elle décida de faire des crêpes pour le dîner ! Mamaji mélangea de la farine, des œufs, du lait, du sucre.

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    Et elle prépara une montagne de crêpes avec le beurre fondu… Des crêpes qui avaient la couleur des tigres, bien dorées !Toute la famille s’assit pour dîner. Mamaji mangea vingt-sept crêpes, Papaji… cinquante-sept. Et Petit Babaji, il en dévora combien ? Cent quatre-vingts, car il avant vraiment faim !

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